La Axencia Galega Da Industria Forestal (XERA) et Maderas Besteiro ont accueilli un nouvel atelier du projet Interreg Sudoe Eguralt.

Le projet Interreg Sudoe Eguralt a tenu son deuxième atelier interrégional le 3 novembre. A cette occasion, les partenaires en charge de l’organisation de l’événement étaient XERA et Baskegur. L’Axencia Galega Da Industria Forestal a organisé une journée fantastique dans les installations de Maderas Besteiro, où plus de 20 personnes de Galice, de Navarre, de Castille et Léon, du Portugal et de France se sont rencontrées.

L’organisation de la conférence dans les locaux de l’usine constitue un engagement clair et décisif en faveur de la mise en valeur d’une industrie référente et innovatrice. En plus de cela, Besteiro ayant été un acteur clé dans la promotion des nouveaux matériaux et de l’utilisation du bois dans la construction, il n’y avait donc pas de meilleur cadre.

L’atelier a été suivi par les 8 partenaires du projet et 3 parties ont pu être distinguées tout au long de l’atelier : le partage et l’évaluation des bonnes pratiques, la discussion des 4 groupes de travail (promotion et politiques publiques, formation, stratégie commerciale du secteur et R&D&I) et 4 visites d’étude qui comprenaient Maderas Besteiro, Centro Social Lamas de Prado, Impulso Verde et Xilonor.

Bonnes pratiques

En termes de bonnes pratiques, le premier à prendre la parole a été le partenaire leader du projet, Nasuvinsa. Ce premier exemple portait sur le besoin de logements locatifs. Dans ce contexte, il a présenté son projet de logements sociaux de Navarre, qui comptera 524 logements construits en bois. Ensuite, c’était le tour du CESEFOR, qui a présenté deux bonnes pratiques. La première d’entre elles a été la mise en œuvre de la classification structurelle mécanique des espèces locales dans l’industrie, grâce à laquelle la classification du Pin Sylvestre et du Pin Radiata a déjà été approuvée. Le second est « MaderAula« , une salle de formation pour les opérateurs et les techniciens sur la construction en bois.

Baskegur a présenté la troisième de ces bonnes pratiques en partant du problème de savoir pourquoi nous ne construisons plus en bois. À cette fin, ils ont partagé la DEP (Déclaration Environnementale de Produit), qui sert à accréditer et à communiquer l’excellence des produits. D’autre part, ils ont également présenté un projet de 65 logements sociaux construits en bois à Hondarribia. Puis ce fut le tour de Xylofutur, qui a présenté aux partenaires un site internet innovant où sont partagées des informations techniques sur la construction en bois (catalogue-bois-construction.fr) et Woodrise, un congrès international sur la construction en bois en hauteur, à l’initiative de l’Institut technologique français de la construction en bois (FCBA), qui vise à construire un écosystème autour de la construction en bois.

Dans la continuité des présentations internationales, SERQ a partagé avec les partenaires ses recherches sur l’utilisation de différents bois pour améliorer les processus de construction. Ainsi, en combinant différents types, on peut obtenir de meilleurs résultats. La bonne pratique d’ADEMAN s’est concentrée sur l’utilisation de Poutres en Caisson de LSL pour la construction de maisons unifamiliales et sur la façon dont ils utilisent leurs propres peupliers dans la transformation du bois, créant ainsi un bon exemple d’économie circulaire.

Enfin, les deux dernières meilleures pratiques étaient celles de l’ENSAP Bordeaux et de XERA. L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bordeaux a mis l’accent sur le besoin de formation et a donc parlé de la façon dont une matière obligatoire sur la construction en bois a été introduite en deuxième année du cursus. Enfin, les hôtes ont présenté un exemple de la manière de combiner la construction en bois avec le secteur de la santé à travers la construction d’un Centre de Soins.

Groupes de discussion

Après avoir évalué les bonnes pratiques, les partenaires ont été répartis en groupes de discussion pour traiter les différents thèmes du projet : promotion et politiques publiques, formation, stratégie commerciale du secteur et R&D&I. Ainsi, en termes de promotion et de politiques publiques, il a été considéré qu’un changement de paradigme est nécessaire, de l’arrière vers l’avant, en partant des besoins et des problèmes pour trouver des solutions, et une stratégie a été demandée en tant que pays pour rechercher un plus grand impact.

En ce qui concerne la formation, qui est fondamentale pour le présent et l’avenir de la construction en bois, il a été souligné qu’avant de former, il est essentiel d’attirer, ce qui nécessitera des politiques publiques. De plus, la création d’associations a été avancée comme l’une des solutions possibles. En termes de stratégie d’entreprise, il a été demandé d’approfondir la recherche d’un « catalogue de solutions » proposant une meilleure et plus large utilisation des espèces locales. En outre, la nécessité d’améliorer encore les produits, les processus, etc. liés au bois a été renforcée.

Enfin, en ce qui concerne la R&D&I liée au bois, il a été question d’une amélioration de l’industrie du bois qui touche également tous les secteurs, de la culture forestière dans les forêts à l’amélioration des processus de fabrication ou à l’utilisation de nouveaux produits dans la construction.

Pour conclure l’atelier, le directeur de XERA José Ignacio Lema Piñeiro a déclaré que le bois est « un matériau vivant » et que des projets comme EGURALT sont nécessaires pour un meilleur fonctionnement de la planète. « Si nous parvenons à améliorer cette industrie, nous améliorerons le monde », a-t-il conclu.

Visites d’études

Parallèlement à l’atelier, XERA a organisé 4 visites d’étude : les installations de Maderas Besteiro, le centre social Lamas de Prado, Impulso Verde et Xilonor. Une combinaison de lieux de transformation du bois avec d’autres de construction très représentative de ce que poursuit EGURALT : échange de connaissances, expérimentation de nouveaux procédés et produits et capitalisation des connaissances.

EGURALT, qui fait partie du programme Interreg SUDOE, est cofinancé à 75% par le Fonds européen de développement régional (FEDER) et dispose d’un budget total de 1.011.562,50 euros