L’atelier s’est concentré sur l’identification des principales propositions, des priorités et des difficultés dans la promotion publique des bâtiments résidentiels en bois de moyenne hauteur, de la pré-industrialisation dans la transformation du bois et de la recherche de nouveaux produits, technologies et techniques de construction efficaces et compétitives.
Elle a été organisée par Baskegur et Xera, avec la participation de 49 personnes du Portugal, d’Espagne et de France, les trois pays qui font partie de l’espace SUDOE.
Le projet EGURALT, auquel participent 8 partenaires de la zone SUDOE (Portugal, Espagne et Sud-Ouest de la France), a tenu son premier atelier transnational le 9 juillet. Dans le but d’analyser les conditions et les opportunités qui pourraient conduire à un plus grand développement des bâtiments en bois de hauteur moyenne (comme référence, entre 4 et 6 étages) dans le sud-ouest de l’Europe, jusqu’à 49 participants des trois pays mentionnés ci-dessus se sont rencontrés en ligne.
L’atelier, qui a duré deux heures et demie, était divisé en une introduction au projet, les résultats des pré-enquêtes, une explication du fonctionnement de l’atelier, la réalisation de l’atelier et le partage des résultats.
La partie centrale de l’atelier a été consacrée à la discussion des trois thèmes principaux du projet: les priorités et les difficultés de la promotion publique des bâtiments résidentiels en bois de moyenne hauteur, la pré-industrialisation dans la transformation du bois et la recherche de nouveaux produits, technologies et techniques de construction efficaces et compétitives. Pour travailler sur ces questions, les participants ont été répartis en trois groupes en fonction de leurs intérêts dans un domaine ou un autre. Pour l’analyse de ces trois thèmes centraux, les participants ont été subdivisés en deux groupes par thème.
Tous les groupes ont abordé les différents sujets de la même manière: tout d’abord, des propositions d’amélioration dans chacun des domaines ont été précisées, puis les priorités ont été discutées, et enfin un certain nombre de difficultés compliquant l’avancement des différentes questions ont été identifiées.
L’événement, qui a été un succès grâce à la collaboration de tous les participants, a comporté une salutation initiale et un au revoir par Ana Isabel Ariz Argaya, représentante du chef de file du projet, Nasuvinsa, et une présentation du projet par Óscar Azkarte, membre de Baskegur. Les représentants de Xera, Manuel Touza et Montserrat Rodríguez étaient chargés, respectivement, de présenter les enquêtes réalisées précédemment et d’introduire le fonctionnement de l’atelier. Ce dernier était également chargé de jouer le rôle de modérateur dans le partage des différentes conclusions.
Résultats
Les besoins et les priorités pour faire face aux quatre défis détectés ont été analysés : Promotion et politiques, Formation, Stratégie d’entreprise et R+D+i.
En termes de promotion et de politiques, on a souligné, entre autres, l’utilité d’un cadre réglementaire qui valorise l’empreinte environnementale dans la construction, l’amélioration de la formation dans la prescription pour inclure ces valeurs environnementales, une politique fiscale qui la favorise et l’élaboration de matériel informatif sur les exigences et la conformité.
En ce qui concerne le défi de la formation, on a souligné la commodité de la formation des formateurs, la formation continue, l’adaptation de la formation professionnelle dans la construction en bois et l’amélioration de l’image du secteur, entre autres questions.
Pour le défi de la stratégie commerciale nécessaire, les systèmes de construction massive, la combinaison d’éléments et de solutions, le soutien à l’adaptation de ces solutions pour le bois local et l’investissement en tant que secteur vert et stratégique ont été soulignés.
En ce qui concerne la R&D&I, on a souligné la commodité des initiatives de collaboration entre les différents organismes de recherche, le financement de la recherche en groupes et en réseaux, et le transfert des résultats de la recherche avec des garanties (marquage CE, labels de qualité, etc.) pour une bonne exécution sur place.
Le projet Eguralt fait partie du programme Interreg SUDOE et bénéficie d’un financement FEDER de 1 011 562,20 €.